Prédications Protestantes dans les Alpes du sud
LES ATTESTANTS
LES ATTESTANTS
Le Mouvement des Attestants est né en 2015 du désir de renforcer au sein de l’Église protestante unie de France (EPUdF) les piliers de la Réforme (Sola Gratia, Sola Fide, Sola Scriptura, Solus Christus, Semper Reformanda, Soli Deo Gloria).
Certaines décisions prises en synode leur ont semblé affaiblir la dynamique de l'Eglise et négliger son enracinement dans la révélation biblique. Comme en d'autres saisons de son histoire, l'Eglise est mise au défi de refonder sa foi en assumant d'être toujours fidèle au Dieu de Jésus-Christ et prophétique pour le monde.
Notre foi
Les Attestants partagent une même foi au Père créateur, au Christ Seigneur et sauveur, à l'Esprit Saint consolateur et puissant.
Ils enracinent leurs convictions dans les Ecritures. La liberté chrétienne n'exclut pas mais implique une interprétation respectueuse des textes, pour tout ce qui fonde la foi et structure la vie.
Divers dans leurs cultures et expressions de foi, les Attestants sont tous rattachés à la famille de l'EPUdF et sont de sensibilités multiples : luthériens, huguenots, piétistes, charismatiques, calvinistes, évangéliques, revivalistes...
Raison d'être
Les Attestants sont membres de l'EPUdF, qu'ils aiment. Ils s'y veulent, notamment, force de proposition en matière de prière, de lecture de la Bible, d'édification pour la foi, de formation, d'accueil des plus humbles.
Ils se sont constitués en association, pour organiser en pleine clarté leurs actions en vue du renouvellement et de la croissance de l'Eglise.
Un courant
Les Attestants sont donc un courant de conviction parmi d'autres dans l'EPUdF. Ils souhaitent promouvoir une façon de vivre la foi, la vie de famille, la formation, à la lumière d'une lecture exigeante de l'Evangile. Ils sont membres d'une Eglise locale, conseillers presbytéraux, pasteurs (ces derniers représentent environ 8% des membres).
"Ce courant-ci a notamment ceci de particulier qu'il se situe dans la droite ligne du choix fait par toute notre Eglise, qui se veut plus et mieux « Eglise de témoins »."
Conseil National de l’EPUDF-Juillet 2015
(http://ReactCN2015)
DÉCLARATION DE 51 PASTEURS A DESTINATION DES INSTANCES NATIONALES
ET DE TOUS LES MEMBRES DE L'EPUdF
Nous, pasteurs en exercice de l'Eglise Protestante Unie de France, de sensibilités théologiques et spirituelles diverses, pour la plupart réunis le 15 juin 2015 à Paris après avoir pris acte de la décision synodale sur le thème « Bénir », déclarons ce qui suit :
Avec de nombreux membres de l'Eglise, nous sommes choqués et attristés par cette décision :
* Elle ne tient pas compte de la référence à l'Ecriture, fondement de toute parole d'Eglise chrétienne, et protestante en particulier. Le mariage est l'union féconde de l'homme et de la femme, créés à l'image de Dieu dans leur différence même (Genèse 1,26-28, 2,18-24 ; Marc 10,7-10). Il reflète et symbolise dans la Bible l'alliance de Dieu avec l'humanité (Ephésiens 5,21-33, Apocalypse 21,2, etc). L'enjeu n'est donc pas qu'éthique et pastoral, mais d'abord théologique.
* Selon la décision synodale, le message que l'EPUdF a vocation d'annoncer (§ 1.2) est le « oui » inconditionnel de Dieu à l'être humain. Ce message omet l'oeuvre de rédemption en Christ, le « non » de Dieu au péché, l'appel à la repentance et à la sanctification (reformulée vaguement au § 2.2
« dynamique de vie renouvelée »). Il est juste de souligner l'importance d'accueillir chacun dans nos paroisses, quelle que soit son orientation sexuelle, et que soit condamnée toute homophobie. Mais nous distinguons clairement entre l'incontournable bienveillance à manifester aux personnes et la manifestation publique d'un acte liturgique reconnaissant de fait le mariage d'un couple de même sexe comme étant de même nature qu'un mariage hétérosexuel.
* Cette décision provoque incompréhensions, divisions et démissions au sein des paroisses de l'union, et pousse d'autres Eglises chrétiennes, au sein de la FPF ou à l'étranger, à remettre en cause leur collaboration avec l'EPUdF.
* Elle n'a nullement permis de faire connaître au grand public la foi qui nous anime. Elle a contribué surtout à répandre dans les médias et l'opinion publique l'idée que les protestants sont des chrétiens «modernes», privilégiant ainsi l'image plutôt que le contenu de la foi.
Nous saluons la volonté du synode de permettre à toutes les sensibilités théologiques de coexister au sein de notre union d'Eglises, dans un dialogue exigeant entre elles. Cette volonté crée pour tous des responsabilités. Le fait qu'une décision aussi lourde de conséquences théologiques et ecclésiologiques ait été prise à la quasi-unanimité nous oblige à pointer aujourd'hui des dysfonctionnements du processus synodal :
Au moins une année supplémentaire de réflexion aurait été nécessaire sur la question du couple et de la sexualité dans les Ecritures, puisque la finalité réelle de ce travail portait sur la bénédiction de couples et non d'individus ou de groupes. Pour les couples de même sexe, les questions relatives aux enfants, à la place de la tierce personne nécessaire à une future procréation, n'ont pas été abordées. Plusieurs autres faits, au long du processus lui-même, nous ont interrogés :I'm a paragraph. Click once to begin entering your own content. You can change my font, size, line height, colour and more by highlighting part of me and selecting the options from the toolbar.
- · un parti-pris favorable à la bénédiction des couples homosexuels dans certains articles des livrets Information-Evangélisation »,
- · des déclarations publiques également favorables, faites avant le vote final.
- · la non-prise en compte de l'avis négatif du synode de Cognac (2004) sur le même sujet, du vote défavorable d'une proportion importante des délégués des synodes régionaux de 2014, de la démission d'un rapporteur national pour désaccord (après une autre démission), et enfin de l'appel aux délégués synodaux signé par environ 150 pasteurs et conseillers presbytéraux, depuis décembre 2014, en faveur d'un moratoire comme l'ont fait les protestants d'Alsace-Moselle.
* Le choix laissé à chaque pasteur et conseil presbytéral de bénir ou non le mariage des couples homosexuels a pu convaincre des délégués hésitants voire opposants ; mais l'absence d'avis clair
dans le texte synodal sera source d'incompréhension et de conflits entre pasteurs, conseils d'Eglises et paroissiens, malgré l'appel répété du texte à la communion fraternelle. Le vote synodal ne reflète pas la diversité dans l'ensemble de l'Eglise.
Nous regrettons, devant Dieu et nos Eglises soeurs, cette blessure infligée à notre communion en Christ. Nous appelons notre Eglise à se ressaisir de sa vocation à témoigner fidèlement de la révélation de Dieu en Jésus-Christ, et de son attachement aux Ecritures, résistant aux tentations de se « conformer au monde présent » voire d'y chercher un succès aussi médiatique qu'éphémère.
Nous exprimons aux membres de l'Eglise qui sont en souffrance notre compréhension et notre soutien fraternel. Nous invitons à la réflexion ceux qui envisagent de quitter l'EPUdF par fidélité à leur conscience, sachant qu'ils peuvent exprimer cette fidélité en y restant présents et en y faisant entendre leur voix. Ceci sans esprit de division, dans l'accueil bienveillant des personnes concernées par l'homosexualité, et en témoignant de leur foi en Dieu qui peut faire toutes choses nouvelles.
Nous appelons les membres et les instances de l'EPUdF à la vigilance et à l'engagement pour que la nouvelle déclaration de foi de l'EPUdF, dont la rédaction est mise en chantier pour le 500e anniversaire de la Réforme (2017), soit enracinée dans les Ecritures. Rassemblons-nous, toutes les fois et partout où cela est possible, dans l'écoute du Seigneur et le respect de sa Parole, pour qu'à Lui seul revienne toute la gloire.
Pasteurs François Anglade, Patrick Aublet, Thierry Azémard, Michel Block, Gilles Boucomont, David Bouillon, Caroline Bretonès, Jean-Paul Brunei, Isabelle et Julien Coffinet, Ruth-Annie Coyault, Alain et Nicole Deheuvels, Aurélie Derupt, Christophe Desplanque, Anne Faisandier, Patrice Fondja, Sébastien Fresse, Christophe Genevaz, Pascal Geoffroy, Matthias Helmlinger, Serge Jacquemus, Thomas Keller, Andras Kutasi, Marc Labarthe, Catherine Lévi, David Mitrani, Pierrot Munch, Guy-Bertrand Ngougo, Pierre-Emmanuel Panis, Eric Perrier, Edina Pulaï, Olivier Putz, Herizo Rajakoba, Rafi et Mary Rakotovao, Olivier Raoul-Duval, Pierre Reversat, Matthew Riley, Jean-Christophe Robert, Caroline Schrumpf, Daniel Schrumpf, Johan Schaefer, Luc Serrano, Eliane Stengel-Blaind, Wolfram Steuernagel, Christian Tanon, Raony Rakoto Vololondriaka, Malcolm White, Sook-Hee Youn, Jean-Pierre Zang.
Devenir membre
Vous pouvez devenir membre des Attestants en sollicitant votre inscription en ligne sur http://inscription.attester.fr Pour adhérer à l'association, il vous faut certifier être membre d'une paroisse de l'EPUdF.
Rencontres
Des rencontres régionales ont lieu plusieurs fois par an dans chaque région de l'Eglise protestante unie de France, et le congrès national a lieu en janvier à Paris. Rendez-vous le 28 janvier 2017 (Congrès)
La formation
L'Equipe Formation des Attestants structure des propositions de formation pour des publics divers en dialogue avec des instances de formation tant de l'EPUdF que des Eglises sœurs.
Deux axes forts sont valorisés : la vie spirituelle et la lecture de la Bible. Cette offre vient en complémentarité de ce qui est déjà proposé dans notre Eglise.
Vous trouverez des recommandations de formations sur le site internet « recommandées par les Attestants ».
Des outils
Le site internet http://www.attester.fr comporte des ressources sur le débat synodal 2017 et sur les débats actuels de notre Eglise (Déclaration de foi, conjugalités, autorité des Écritures, etc.). Vous pouvez aussi vous y abonner aux lettres de nouvelles.
Au dernier trimestre 2016 est lancé le site http://1001questions.fr où vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez sur la Bible, la foi, la vie. Des Attestants vous y répondront en leur nom personnel.
Conseil d'administration
Un conseil d'administration fondateur a été élu en janvier 2016. Il sera élargi en janvier 2017.